Agios Tryfonas le guérisseur est considéré comme le saint patron des vignerons et des agriculteurs. Samos en tant que principale destination viticole a plusieurs églises et chapelles en l’honneur d’Agios Tryfonas dans de nombreuses régions, comme à Hydroussa, Karlovasi, à « Drosia », Palaiokastro et ailleurs.

À Samos, les vignerons ne travaillent pas le jour de sa fête mais arrosent leurs vignes d’eau bénite

Agios Tryfonas, Hydroussa

Le monastère catholique de l’Assomption de la Mère de Dieu (ou « Fragoklisia » comme l’appellent les habitants), a été construit en 1901 et est situé dans un magnifique bâtiment, sur l’avenue côtière de Samos. Ce bâtiment a fonctionné jusqu’en 1970 comme monastère des « moines de la Mission d’Afrique », mais aussi comme église paroissiale.

Sur la base des données historiques, la communauté catholique de Samos, avant la création de la « Coopérative Vinicole Agricole Unifiée de Samos  » et la vinification (puis forcée) et la commercialisation du produit à travers elle, avait le rôle de fournisseur et de distributeur de vin doux pour les besoins de l’Église catholique en Italie, en Afrique et ailleurs.

Les souvenirs des anciens habitants de Samos et des prêtres catholiques sont toujours vivants en ce qui concerne les sous-sols de l ‘« Église catholique », qui étaient remplis de cuves construites de vin de Samos et de tonneaux en bois surdimensionnés, chacun portant des « armoiries » de cardinaux.

L’ « Église catholique » appartient aujourd’hui à des particuliers et fait partie de l’archidiocèse catholique de Naxos. Le bâtiment présente une corrosion importante.

Église catholique, Samos

Sur la rue Areos numéro 2 et Manoli Kalomoiri (sur une route parallèle à l’avenue côtière de Samos), on trouve un bâtiment imposant, avec de hauts murs de clôture de couleur ocre. C’est l’établissement d’enseignement de l’Ecole Française des Sœurs (Ecole Saint-Joseph) à l’histoire riche, qui a commencé à fonctionner en 1901.

L’école acceptait les enfants de Samos et des îles voisines et fonctionnait comme un internat. Enseigner le français était précieux à l’époque. De nombreux enfants sont entrés en contact avec le livre et ont aimé lire grâce aux sœurs de l’Ordre de Saint-Joseph.

L’école Saint-Joseph et l’internat de Samos ont cessé leurs activités en 1971. Le bâtiment a été abandonné mais est préservé en bon état.

Monastère catholique – Internat de Saint-Joseph

La cathédrale métropolitaine d’Agios Nikolaos dans la capitale de Samos est l’église métropolitaine de la ville et Agios Nikolaos est considéré comme le saint patron. L’accès à l’église se fait par la route verticale sur l’avenue côtière de Samos, Eikostis pemptis Martiou, ou depuis la place centrale de Themistoklis Sofoulis par la route homonyme (Agios Nikolaos).

Cette église historique a été construite au milieu du XIXe siècle à l’endroit de la chapelle homonyme, qui date de 1779 et était une dépendance du monastère d’Agia Zoni à Vlamari, Samos. C’est une basilique à trois nefs avec un dôme. Elle a été rénovée en 1857 et décorée à l’extérieur avec un élégant clocher en marbre. À l’intérieur, on distingue l’iconostase en marbre du sanctuaire, créée par le sculpteur de marbre Nikolaos Perakis de Tinos, ainsi que le trône hiératique sculpté en bois et doré et la chaire. L’icône du saint patron est un cadeau du patriarche Cyrille II de Jérusalem, de Chora, Samos, en 1858.

La fête du saint patron le 6 décembre est une fête religieuse locale officielle, qui est célébrée avec de doxologie et de litanie.

Cathédrale métropolitaine d’Agios Nikolaos, Samos

Depuis le port de Samos, via l’avenue côtière de Themistoklis Sofoulis, vers le centre-ville, près des pompiers de Samos et en suivant la rue Dimitriou Petrou, le cimetière de Samos est situé. À côté, en suivant un petit chemin en montée juste à l’entrée de l’église d’Agios Charalampos, le visiteur peut trouver le « cimetière juif ». Là, se trouvent les monuments de personnes qui appartenaient à la communauté juive de Samos, robuste au plan professionnel, qui commerçaient principalement du vin de l’île.

Cimetière juif, Vathy